Le mercredi en général, on fait un petit vol de "maintien" pour essayer de garder le maximum des acquis.
J'ai carte blanche, je propose donc de bosser mes tours de pistes et particulièrement mes atterrissages.
Marcel me propose à son tour 2 touchés, un petit local vers Ambohimanga histoire de se détendre, et deux autres circuits pour finir.
Il n'est pas trop partisan de faire "bouffer" du tour de piste à outrance, et préfère "étaler la houle". Normal pour un ancien marin, et c'est vrai que ça ne me réussit pas si mal finalement.
Il n'est pas trop partisan de faire "bouffer" du tour de piste à outrance, et préfère "étaler la houle". Normal pour un ancien marin, et c'est vrai que ça ne me réussit pas si mal finalement.
Pleins volets pour un décollage court, sur les freins.
Dans cette configuration, on commence à tirer sur le manche vers 40 MpH, pas trop fort et dès qu'on sent les roues principales quitter le sol on rend la main immédiatement pour accélérer, à quelques centimètres au dessus du sol. Le vent est assez faible donc pas trop de soucis avec le palonnier/les ailerons, tant mieux parce qu'il n'y a pas trop la place, et je m'en tire plutôt bien.
En vol pour deux tours, un cessna est également dans le circuit, il fait des touchés avec stop & go, pas de risque qu'il nous rattrappe.
Les deux touchés sont bien, vitesse et plans bien stabilisés malgré les accélérations du vent subies en finale, et l'application des pleins volets qui se ressent fortement sur le comportement. La dernière fois que j'ai fait des atterrissages pleins volets j'avais trouvé ça plus difficile, cette fois c'est plutôt le contraire, je me suis habitué à la relative "lourdeur" et la vitesse moindre facilite l'arrondi. On fait comme le cessna, freinage fort jusqu'à l'arrêt, maintient, plein gaz et on relache pour limiter la course de roulage au minimum.







en regardant bien, on distingue deux autochtones, "à fond", assis sur un gros cailloux (j'aurai pu dire contemplatifs aussi...)



Dernier tour, arrivé travers seuil, Marcel appelle la tour et demande un circuit court, ouais, pas prévu, on est un peu haut, pas grave, moteur bien réduit, virage franc vers la piste, Marcel me dit de viser le seuil, moi j'essaie bien de tirer un peu à droite histoire de me garder une petite marge mais il insiste ! Finalement, un dernier virage juste avant le seuil pour se rétablir dans l'axe, c'est mon premier virage serré basse hauteur et ça surprend un peu visuellement mais ça passe très facilement ! Posé dans les plots, un peu avant même, la tour nous demande de poursuivre jusqu'à la central, un appareil au roulage pour la première bretelle.
Il fait très lourd, on ouvre nos portières pour le roulage parking, histoire d'essayer de sécher un peu...

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