Peu de vent au sol, mais passé les 500 ft, on se retrouve dans de l'air passablement agité, ce sera le cas pendant tout le vol. Pas vraiment génant mais le contrôle de l'appareil est permanent, il faut contrer les caprices de l'air et ça me fait penser à mes tentatives en hélicoptère sous FS, pas question de lacher le manche aujourd'hui. Marcel me le confirme, par beau temps comme aujourd'hui "c'est rarement pire" !
La traditionnelle carte aéro au 1:500 000ème n'existe pas, on a le choix entre une carte globale au 1:1 000 000ème coupée en 4 ou bien des cartes routières pas vraiment adaptées. Finalement, le GPS semble la meilleure option, même si les cartes disponibles sont très basiques.
Pour des navigations courtes, l'expérience du terrain, une fois qu'on l'a acquis est suffisante mais je pressent que ce ne doit pas être si simple de se lancer vers une destination inconnue. Peu de zones interdites par contre, mis à part les environs de la ville d'Antananarivo y compris Iavoloha (le palais présidentiel) mais il faut se conformer au relief, penser aux terrains de dégagement ou du moins aux zones de "vachage"...
Le terrain n'est pas très facile à repérer de loin, la piste "bitumée" a depuis pris une teinte ocre qui se fond dans le paysage, mais une très grosse antenne parabolique ( dispositif de la Nasa ) nous met facilement sur la voie.
Cap retour, on cherche à retrouver la "D7" sur le parcours mais la "monotonie" du paysage ne facilite pas la tache, finalement on se retrouve vertical D7 un peu par hasard.
On s'annonce en base, dernier virage et mise en descente, le vent se calme et l'atterrissage est assez facile, encore un peu rapide, Marcel me fait prolonger le palier avant de toucher pour diminuer notre vitesse.
Demain, on prévoir un tour vers le nord et... des tours de pistes. J'ai déjà 13h de vol et pas beaucoup d'atterrissages...
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